Fiches pratiques du parent

Le sommeil

À savoir

  • Un bébé dort à peu près dix-huit heures par jour, avec des alternances de veille et de sommeil toutes les quatre heures environ.
  • Vers 3 ans, la durée de sommeil tourne aux alentours de douze heures par jour avec une sieste dans la journée.
  • Un sommeil de bonne qualité est absolument indispensable pour un développement optimal de l’enfant. La maturation du cerveau en dépend.
  • Un bon sommeil permet aussi la sécrétion satisfaisante de l’hormone de croissance qui est produite pendant les phases de sommeil lent.
  • Il assure également la fixation des souvenirs et des nouvelles acquisitions pendant les phases de sommeil paradoxal (sommeil très profond au cours duquel le cerveau a une intense activité, tout comme les globes oculaires, qui bougent beaucoup derrière les paupières).
  • Les perturbations du sommeil empêchent la récupération et entraînent la fatigue. Des troubles du comportement peuvent également apparaître (agressivité, colère, agitation…).
  • La qualité du sommeil a des répercussions sur une fonction capitale et qui concerne les acquisitions scolaires : le niveau de vigilance, qui détermine la qualité de l’attention.
  • Le rythme veille/sommeil, avec une longue durée de sommeil nocturne, se met en place entre 2 et 6 mois et se fixe à des âges différents selon les enfants, à partir de 4 mois en moyenne.
  • Un bébé dont le rythme veille/sommeil n’est pas en place au deuxième semestre de la vie exprime une difficulté due à son non-respect par la mère au cours de la grossesse, à des perturbations causées par des mauvaises conditions de vie ou encore à des relations perturbées avec les parents.

Conseils pratiques

  • Pour respecter les meilleures conditions de développement du nouveau-né, il faut prendre en compte l’importante durée consacrée au sommeil.
  • L’idéal pour le bébé est de retrouver des conditions proches de celles qu’il a connues in utero, d’où l’efficacité du portage contre le corps de la mère. Le bébé peut garder une position fléchie et être contenu par celui-ci  et l’écharpe qui le maintient.
  • Le plus souvent le bébé est couché dans un berceau ou un lit. Il le sera de préférence sur le côté, calé par des coussins (ou, mieux, par des boudins, comme le système Coconou). Le couchage sur le ventre est proscrit depuis que l’on a observé la
  • diminution du nombre de morts subites du nourrisson suite aux recommandations incitant à coucher les bébés sur le dos ou le côté.
  • Quelles que soient les conditions de couchage, il est préférable qu’elles respectent au moins un critère (outre la température du bébé, qui ne doit avoir ni chaud, ni froid), sa tranquillité. Un environnement bruyant ne facilitera pas le rendormissement lors des réveils, encore fréquents au cours des phases de sommeil. Or le sommeil sera perturbé s’il se déroule dans le bruit.
  • Enfin, il ne faut jamais réveiller un bébé pour le nourrir ou le changer. Il y a suffisamment de périodes d’éveil dans la journée pour que les soins puissent être donnés à ces moments-là : c’est à l’adulte de s’adapter au rythme du bébé, pas l’inverse.